Le Québec est de loin la province qui a le plus de services sociaux (gouvernemaman). C'est un choix de société, alors il faut d'un côté accepter les impôts plus élevés et, de l'autre côté, la péréquation. Un fédéralisme qui voudrait appauvrir le Québec ne donnerait pas 15 milliards en péréquation.
Économiquement, il n'y a aucune raison, pour une province pauvre, de se séparer d'un pays riche.
Pour ce qui est de la langue, je suis farouchement francophone au Québec. Je peux très bien être fédéraliste et exiger qu'on me parle en français dans les commerces du Québec. D'un autre côté, je réponds avec joie en anglais aux touristes anglophones.
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